La forte augmentation du coût de la tonne de CO2 et du gaz ainsi que des capacités de production nucléaire en baisse ont fait flamber le prix de l’électricité.
Cette dynamique haussière tombe on ne peut plus mal dans le contexte actuel. Pour autant, compte tenu des engagements européens en faveur du climat, elle ne devrait pas s’inverser.
En 2021, la hausse des prix de l’énergie, d’une ampleur inédite, est venue chambouler les marchés et renverser toutes les prédictions : multiplication par 6 des prix du gaz, hausse de 400% des cours de l’électricité, envolée de 40% du baril de pétrole…
Les centrales de production d’électricité fonctionnant au gaz naturel sont essentielles pour couvrir le besoin de l’hexagone, notamment en hiver. Par conséquent, le prix de l’électricité qui en découle est directement impacté par le coût de cette énergie fossile, elle-même soumise aux quotas de CO2.
A l’international, les bruits de bottes russes aux frontières de l’Ukraine tendent les relations avec le Kremlin. En cas d’invasion, des représailles seraient envisagées, notamment sur les importations de gaz russe (20% du gaz consommé en France).
Mi-décembre, la France ne disposait que de 72 % de ses capacités nucléaires, suite à la fermeture de deux centrales. Non seulement la pandémie a contrarié le calendrier de maintenance du parc de production nucléaire mais en plus EDF se voit confronté à une corrosion inattendue de certains de ses réacteurs. L’Électricien a annoncé une révision à la baisse de sa production nucléaire pour 2022.
Comme depuis de longs mois, le prix du carbone européen a enchainé les sommets historiques. Le CO2 a notamment été poussé par la nouvelle coalition de gouvernement en Allemagne, qui prévoit une priorité élevée à la tarification du carbone.
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