La société par actions simplifiées (SAS) confirme son attractivité : elle représente 60% des sociétés constituées en 2017 (contre 56% en 2016).

Cette hausse concerne principalement les SAS à associé unique (SASU).

Cet attrait pour ce type de structure réside principalement par le traitement social du dirigeant de la structure. En effet, même en cas de détention majoritaire des actions, le dirigeant bénéficie d’un statut social « assimilé » salarié et ne dépend donc pas du SSI.

Cet avantage est également reporté sur le traitement social des dividendes retirés de la société qui ne sont pas soumis aux cotisations sociales.

Toutefois, Il faut être vigilant. L’application des cotisations sociales « salarié cadre » lors du versement de la rémunération engendre un coût social supérieur dans le cadre d’une SAS contrairement à une SARL. Ceci peut pénaliser financièrement la société.

Par ailleurs, la protection sociale du dirigeant est très sécurisante, mais peu adaptable, alors que dans le cadre d’une SARL elle peut être ajustée aux besoins du dirigeant avec le dispositif Madelin.

Nous avons pu voir que la forme juridique SAS comporte des avantages, mais également des inconvénients. Pour faire un choix avisé il est nécessaire d’analyser votre situation.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller Cerfrance.