Dans le but de soutenir la formation et l’emploi des jeunes auprès des entreprises, l’Etat a récemment créé 2 nouvelles aides financières.

La première vise directement à favoriser la formation et l’apprentissage, tandis que la seconde concerne plus largement l’embauche des jeunes.

L’aide à l’apprentissage

Toutes les entreprises qui embauchent un apprenti (ou un alternant en contrat de professionnalisation) entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021, bénéficieront d’une aide exceptionnelle d’un montant de 5 000 € si l’apprenti est mineur et de 8 000 € si celui-ci est majeur.

L’aide est ouverte pour tous les contrats préparant un diplôme ou un titre allant jusqu’au niveau 7 (soit BAC+5).

Cette aide est accordée aux entreprises durant la première année du contrat. Elle est versée mensuellement par l’ASP de telle sorte que l’employeur la perçoit avant de payer la rémunération.

Pour les entreprises qui sont éligibles au bénéfice de « l’aide financière unique » du fait que le diplôme préparé par l’apprenti est équivalant au plus au BAC (4 125 € la première année, 2 000 € l’année suivante et 1 200 € la troisième année), l’aide exceptionnelle se substituera alors au montant de l’aide normalement due la première année.

L’aide à l’embauche des jeunes

L’Etat versera une aide pouvant aller jusqu’à 4 000 € aux entreprises qui embauchent un jeune de moins de 26 ans entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.

Pour bénéficier de cette aide, plusieurs conditions doivent néanmoins être réunies :

  • Le jeune doit être embauché en CDI ou en CDD d’au moins 3 mois. Sa rémunération doit être inférieure ou égale à 2 fois le SMIC, soit 20,30 € / heure.
  • Aucun licenciement ne doit être intervenu sur l’emploi depuis le 1er janvier 2020.
  • L’entreprise doit être à jour de ces obligations déclaratives et cotisations sociales, et ne pas avoir bénéficié d’une autre aide de l’Etat au titre du salarié concerné.

Enfin, le décret précise enfin que le jeune ne doit pas non plus avoir appartenu aux effectifs de l’employeur à compter du 1er août 2020 au titre d’un contrat n’ayant pas ouvert droit au bénéfice de l’aide. Au jour où nous écrivons ces lignes, ce dernier point suscite de nombreuses interrogations. Il semblerait que l’employeur ne bénéficierait pas de l’aide dès lors que le salarié a déjà travaillé dans l’entreprise avant le 1er août et ce sans aucune limite de temps. Une exception pourrait néanmoins être faite pour les apprentis. Il convient donc d’attendre les précisions en la matière.

L’aide est de 4 000 € pour un CDI à temps plein, et sera proratisée en fonction de la durée du contrat et du temps de travail.

La demande devra être faite auprès de l’ASP via une plateforme de téléservice qui sera ouverte à compter du 1er octobre, dans un délai de 4 mois suivant la date d’embauche.

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