La mention « fait maison » est gage de qualité pour un consommateur. Obtenir cette mention nécessite de respecter un cahier des charges précis.
Le « fait maison » est une mention dont peuvent se servir les restaurateurs afin de valoriser leur offre commerciale auprès de leur clientèle.
Elle permet de signaler les plats cuisinés ou transformés sur place à partir de produits frais ou bruts ou de produits traditionnels de cuisine (huile, beurre, pain…). Elle a pour but de distinguer les plats de fabrication artisanale des plats ou ingrédients industriels, prêts à l’emploi, achetés en grande surface ou auprès d’un grossiste, réchauffés ou assemblés.
L’usage de cette mention est réglementé par la loi, notamment le Code de la consommation.
Les établissements de restauration commerciale suivants peuvent prétendre à cette mention :
La cuisine portant cette mention doit être faite à partir d’ingrédients bruts et non transformés à quelques exceptions près.
Les ingrédients qui peuvent entrer dans la composition d’un plat « fait maison » sont les suivants :
Le plat « maison » doit être élaboré sur place. Il est, cependant, possible d’utiliser la mention « fait maison » dans les cas suivants :
Trois cas de figure sont possibles :
Il n’y a aucune procédure de certification ou de labellisation pour obtenir en amont le droit d’apposer la mention fait maison. C’est le restaurateur qui choisit ou non de l’afficher, sans contrôle préalable de l’administration.
Cependant, les agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) effectuent des contrôles régulièrement dans les établissements de restauration. Ils peuvent entre autres vérifier si l’affichage de la mention fait maison est justifié.
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